Troisième opus... dédié à A.....I

 

Il voulait que je le sente que je l’entende et le devine avant de le voir…

Je me suis donc agenouillée les yeux baissés, et je l’ai attendu, il a surgit de la pénombre, a parlé dans un chuchotement grave de voix qui m’a rempli d’aise et de chaleur et le ressenti de sa main sur ma peau nue m’a fait comprendre que ce premier effleurement me mènerait loin..

Ses gestes doux mais surs d’eux, sa manière de guider, de mener, d’attacher, de surprendre, suspendre l’action, silence et soupirs, respiration posée, une séance toute en découvertes, tensions et distorsions, J’ai compris lorsqu’il m’a passé le collier auxquels il a ensuite fixé mes poignets enlacés que je voulais être sienne, sans hésitations  car l’entrave est douce !

La longue attente cérébrale m’avait préparé mentalement à cette entrevue, gages et demandes qui montaient d’un cran chaque jour un peu plus précis, appuyés, et chaque jour aussi remontrances me poussant à faire mieux ou récompenses montrant la satisfaction de mon cher Prince . Et chacun de ses messages demandes ou photos me comblaient, et me faisaient battre le cœur ; ma docilité mise à l’épreuve pour me faire plier la nuque, mais chaque jour aussi un mot d’encouragement pour marquer la complicité qui nait, en même temps que ce fou désir, qui vous fouette l’entrejambe , et cet amour soumission enivrante  jusqu’à l’extrême et qui vous prend tout l’être et passe par les 5 sens…voix, touché, odeur ensuite et encore touché, ses doigts qui s’immiscent dans mon intimité pluguée, attachée, menée,fessée je suis sa belle sans merci, sa muse car mon corps l’inspire comme le sien m’aspire !

Autour de moi il s’affaire,  en fin distillateur de jouissance, je touche son torse de la pointe de mes seins son sexe du bout des doigts, je le sens contre moi toujours sans le voir, cordes, chaine, bruit de cliquetis, froideur du métal, plaquée front contre le mur la musculature virile qui m’enserre, gout enfin lorsque j’ai pu de mes lèvres effleurer sa peau, son torse magnifique, je me sens belle quand il est là… mon coprs frissonne pourtant ! étendue sur le lit, encordée et offerte, je veux que son plaisir et sa jouissance passe par mon corps et lui offrir ce que j’ai de mieux.

A l’ultime découverte, mes yeux sont libérés  et je vois l’objet de mes tourments et de mes délices, il est au-dessus de moi et je voudrais que ce moment soit de toujours à toujours ! son regard fou, excitation partagée autour de nous le lit est une piscine humide chaude et odorante, nous atteignons le sommet …